Ah s’il n’y avait les séniors !
A Sermoyer, comme ailleurs, la solidarité envers l’école et les associations qui gèrent les structures périphériques telles que cantine, garderie, sou des écoles, est devenue l’expression quasi exclusive des générations plus anciennes. Celles qui, en principe, ne plus être concernées.
Les bénévoles des lutins du chaudron, l’association en charge des services cités plus haut, l’ont encore vérifié ce dimanche 29 janvier, à l’occasion de leur matinée plat à emporter.
« Les seuls parents acheteurs ce sont nous, les bénévoles, qui nous sommes engagés dans cette associations avec nos conjoints. Or nous-mêmes, nous n’avons reçu que quatre commandes de familles dont les enfants sont scolarisés » commentait quelque peu amère la vice-présidente de l’association Adeline Debourg (il y a 115 enfants à l’école du Chaudron)
Les deux cents autres commandes proviennent donc de sympathisants, de personnes pour qui, contribuer à tout ce qui vient en soutien autour de l’école publique et favorise l’épanouissement des enfants est une tradition relevant de la citoyenneté.
« C’est un état d’esprit qui bientôt n’existera plus » faisait remarquer une dame âgée, s’en retournant avec sa barquette d’andouillette sous le bras.
Il a existé, ce dimanche encore, pour assurer une belle recette qui permettra à l’association de financer diverses activités scolaires.
Prochain rendez-vous : la randonnée des lutins, départ du stade le dimanche 9 avril. Elle précédera la vente de fleurs sur le parking de l’école, le samedi 22 avril.